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Une analyse des pratiques culturelles des Français qui a porté sur trois décennies (1988, 1998 et 2008, Olivier Donnat, Les Pratiques culturelles des Français à l’ère numérique, Enquête 2008, La Documentation française, 2009) montre une grande continuité dans la rédaction de textes personnels, du journal intime au blog en passant par la simple tenue d’un cahier d’écriture. Ainsi, près de 10% de la population s’adonne à l’écriture, qu’elle soit de fiction, de réflexion, d’introspection. Les femmes semblent majoritaires, mais les hommes s’adonnent aussi à ce type de pratique.
Les écritures ordinaires, celles qui ne sont pas publiées ou publiables, que l’on partage ou pas, que l’on peaufine ou pas, trouvent dans cette rubrique une place centrale. C’est donc une invitation à l’expression libre, à la fougue d’écrire, mais aussi à la timidité de s’exposer ainsi et de proposer ses intérêts, ses pensées, ses réactions à l’oeil de lecteurs et lectrices potentielles…
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Une guêpe sur ta bouche
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Une guêpe s’est posée sur ta joue.
L’été 2022 a été « une année à guêpe », comme on dit et ce fut un sujet de discussion très présent partout, au camping et autour de sa piscine, au marché, sur les étals de pêches et de tomates, à la terrasse du bistrot. Le récit de la sociologue et la réaction de l’entomologiste...
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Quand le cadrage fera fleurir les étudiant.e.s pro-torture et pro-peine de mort…
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Dans cette lecture, Véronique Labrot, nous montre comment l’Université pourrait, en faisant le choix de réduire les heures d’enseignement dans les formations, imposer un tri entre des enseignements qui seraient « utiles » et d’autres non. L’université pourrait alors, par là, notamment contribuer à une perte de chance d’une part de former les étudiant.e.s à la prise en compte des droits humains et d’autre part de rompre le silence face aux volontés de détricoter les Droits de l’Homme. En partant d’une interpellation d’un-e étudiant-e, elle nous invite à réfléchir au rôle de l’Université.
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Toxicophobie mon amour
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J’ai écrit ce texte car il m’est apparu comme le seul espace dans lequel je pourrais m’exprimer librement, pour crever cet abcès que vous ignorez mais qui nous étouffe. Je parle de ce que je vis, de ce que je connais, je n’ai pas vocation à représenter un groupe homogène. Chaque personne, chaque produit, chaque parcours est unique. Mais la toxicophobie, elle, s’applique à nous tou-te-s, les toxicos. Et elle s’exprime à travers vous.
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Journal collectif 7. Brèves Week-End
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Depuis mardi, le temps me manque. Faire l’école à la maison à partir des consignes envoyées via les écrans, travailler à distance, partager les ordinateurs, prendre des nouvelles des proches et en donner… Très vite, je me suis sentie dépassée...
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Journal collectif 5. Marilyn en casa
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Enfermée dans mon armoire je regarde le monde à travers les yeux de Marilyn, le personnage imaginaire qui m’habite et me tient compagnie…à côte de mon chat !
Nos débattons de la pluie et du beau temps, de cette époque qui nous pousse dans nos retranchements, nous inventons l’avenir. Un avenir où nos corps seront proches les uns des autres…Enfin, depuis mon armoire j’ouvre la fenêtre de mon intérieur à vous tous-es dans l’espoir d’être bientôt devant vos Yeux !
La mise en scène du confinement. Toute la série sur You Tube.
https://www.youtube.com/channel/UChGXO8pcpRQ8ZMA47jo4Vvg
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Souvenirs de la maison d’arrêt : Fresnes, 1970.
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Lettres de la prison de Fresnes (Extraits)
Par Arthur Agopian
Deuxième division, cellule 365
( Quartier des toxicos)
Sur la vieille chemise contenant les lettres, cette citation :
« Les Parisiens, non pas des visages mais des masques, masques de faiblesse, masques de force, masques de misère, masques d’hypocrisie ; tous exténués, tous empreints des signes ineffaçables d’une haletante avidité. Que veulent-ils ? De l’or, ou du plaisir ? »
Honoré de Balzac, La fille aux cheveux d’or
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Journal collectif 4. A la Duchère
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A la Duchère, tout est fermé. Ces derniers jours, nous prenons plus souvent des nouvelles de nos proches. Plus de temps pour ça, plus d’inquiétude aussi. Le virus réactive des relations. Parmi elles, il y a celles que nous avons nouées sur les terrains d’enquête...
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Journal collectif 3. Journal du confinement
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Concrètement, au commencement, pour nous, ça ne changeait pas grand-chose. 12h30, on mangeait, des crudités, du pain, beaucoup de fromage pour moi, du saucisson pour lui. Oui c’est vrai, c’était rare qu’on déjeune ensemble un mardi. (...) À part ça… Non la seule vraie différence, elle était dans ma tête. Elle était dans ma perspective. Dans la perspective des jours qui allaient tous se ressembler et dans celle surtout de rester enfermée.
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Carnet d’un ouvrier amoureux
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Le fac-similé intégral du "Carnet d’un ouvrier amoureux". C’est une archive personnelle, un carnet perdu, oublié, ramassé. Jean-François Laé et Fabien Deshayes ont présenté ce document dans "Si vous me respecter, respecter mes secrets. Ne pas ouvrir" (à retrouver dans la rubrique Ecritures ordinaires). La lecture du carnet permettra au lecteur d’apprécier finement les prolongements et interprétations développées dans l’article suivant, "Cher Yvan" (à retrouver dans le même rubrique).
Ci-dessous une photo du carnet sur l’affiche qui annonçait l’Université d’été de la sociologie narrative où il était question de ces questions.

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