• Sociologie narrative ?
    • Ne faut-il pas imaginer de nouvelles formes, une façon de sociologiser dans et par la narration ?
  • Lectures buissonnières
    • Pour reconstituer le trésor perdu de la littérature du réel. Vous avez rendez-vous avec certains livres mais vous ne savez pas qui ils sont.
  • Images et sons
    • Cette rubrique entend s’interroger sur ce que nous voyons et ce que nous entendons lors de nos enquêtes, ce qui nous frappe l’esprit parce que « ça nous regarde ».
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    • Tous les textes publiés sur le site classés par titre et noms d’auteur(e)s. Le début d’un thésaurus à enrichir au fur et à mesure des nouvelles productions.


  • Fragments du monde
    • Penser et comprendre, voilà l’affaire de « Fragments du monde », de celles et de ceux pour qui s’enquérir a plus d’importance que de prononcer 
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    • Nos rencontres, nos différents moments d’échanges, en présence ou à distance.
      Nos activités liées au GT35 Sociologie narrative de l’AISLF




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Sociologie(s) publique(s) ?




Projet chômage




Des récits de papier aux récits 2.0




Qui sommes-nous ?

Amateurs et professionnels, curieux de ce que font hommes et femmes en société. Sociologues, historiens, ethnographes ou anthropologues, mais aussi romancières, artistes, philosophes, enquêteurs, enquêtrices, d’un jour et de toute une vie... soucieux et soucieuses de comprendre le monde, d’en saisir l’épaisseur, et dont la narration, le récit sont les outils communs.

Chacun, chacune d’entre nous habite un monde social, des mondes sociaux. Aucun, aucune d’entre nous ne leur est extérieur, nous sommes toutes et tous embarqués. Nous racontons ces mondes. Nous cherchons à les décrypter. À comprendre ce qui se joue dans nos vies quotidiennes et dans celles des autres, leurs singularités et les relations qui nous lient les uns, les unes aux autres, ou bien qui nous séparent. Certains et certaines en ont fait leur métier, chercheur.e.s en sciences sociales, reporters, artistes, écrivain.e.s… D’autres y oeuvrent aussi, qui interrogent et discutent, écrivent et parlent, qui racontent les réalités sociales, ce qu’elles révèlent des structures, des pouvoirs et des hiérarchies, des dominations, des violences, aussi des résistances, des solidarités, des luttes, des mondes sociaux qui nous traversent et que nous traversons.

L’atelier de sociologie narrative accueille des textes, des voix, des images, des sons…, dont les auteurs n’ont besoin d’aucun titre à raconter. Des récits divers, de multiples formes et formats, en particulier ceux-là qu’on dirait intermédiaires ou fragmentaires : carnets d’enquête, bribes d’échanges, chroniques de terrain, récits d’expériences, de vies, de lieux, de milieux ou d’institutions, essais, dessins, nouvelles, documentaires ou poésies…, tous à même de participer à la connaissance du social. L’atelier de sociologie narrative invite à honorer ces dires et ces écrits, souvent vus comme des étapes vers une prose qui, enfin, répondrait aux canons du "bien dire" et du "bien écrire". Ces dires et ces écrits qui pourtant contiennent le « geste artisanal » de celui, de celle qui tente de saisir de près, en la racontant, l’expérience des femmes et des hommes, ce geste qui appelle à l’exploration, éveille la curiosité vers les textures du monde encore non documentées.

Des récits donc où la réflexion s’ancre dans l’expérience, qui ouvrent la sociologie, les sciences sociales en général, à d’autres possibilités, nourrissent la connaissance d’autres manières de raconter. Pour confronter les points de vue, ouvrir la conversation sur ce qui fait nos sociétés, le champ des réflexions et de la discussion, la dispute, publiques.