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Au gré de nos curiosités, il nous arrive de susciter des prises de parole, des situations ou bien tout simplement de mettre la main sur des sons ou des images qui nous interpellent et suscitent notre étonnement. Qu’en faire ? Comment les partager et leur rendre une parcelle d’intelligibilité, quand bien même on ne les comprendra jamais qu’à moitié ? Souvent, ce ne sont que des fragments, quelques lettres, un son capté à la force du micro, une unique photographie qui nous interpellent.
Cette rubrique propose de renverser le geste sociologique pour faire de l’unique et de l’original des objets d’intelligibilité. Non plus compiler et entasser, au risque de ne chercher que les ressemblances, mais isoler pour mieux s’attacher à ces détails qui, souvent, n’en ont que l’apparence. Cette rubrique entend s’interroger sur ce que nous voyons et ce que nous entendons lors de nos enquêtes, ce qui nous frappe l’esprit parce que « ça nous regarde ». Qu’est-ce qui nous regarde ? Et dès lors comment regarder et entendre sans nous en tenir aux certitudes de ce que nous voyons et entendons ?
Nous proposons de créer un sous-titrages à chaque image et son que nous captons, de chercher les significations qui se cachent sous les photographies, de fendre les mots que nous entendons, de traquer l’invisible (le hors cadre) et l’indicible (les silences, les manières de parler) qui, pourtant, donnent une intelligibilité à ces situations. Voir et entendre provoquent des ruptures de sens que cette rubrique entend prendre en charge. L’objectif est d’augmenter la réceptivité du chercheur et des lecteurs, afin d’ouvrir les « vues », suivant Georges Perec, et de prendre soin des choses entendues.
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Toute une histoire #1 - Etudier le ventre vide : la précarité étudiante
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Au nom de quoi certains événements donnent lieu à toute une histoire alors que d’autres sont passés sous silence ? Qui décide de ce qui fera la une ? Comment passe-t-on du fait divers à une affaire ? Pourquoi certaines disparitions n’ont le droit qu’à une ligne dans le quotidien régional et d’autres ouvrent les éditions nationales ?
C’est pour réfléchir à toutes ces questions que nous nous réunissons sur Radio U une fois par mois, parfois avec des invité·e·s, avec la volonté de réfléchir à cette question, mais aussi de parler de ce qui, selon nous, devrait faire toute une histoire.
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Le cercle des polygraphes #10. Les vacances, c’est parfois du boulot
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De Montevideo à Brest, les vacances c’est parfois du boulot : qui va garder les gosses ? Pour que certain.e.s soient en vacances, il faut que d’autres soient au boulot.
Nous remuons les souvenirs de l’enfance, à domicile ou loin des parents, mais aussi dans la maison de famille, celle des vacances, celle qu’on quitte et qu’on retrouve. Il y a celles et ceux qui ne peuvent plus monter leurs tentes dans les terrains dits de camping, envahis par les bungalows, et d’autres à qui on refuse le droit d’y installer leurs caravanes .... Drôle d’époque !
Implacablement les horloges font tic tac, mais les vacances permettent de faire l’expérience des différentes vitesses du temps : pour donner un sens à l’ennui ? Grandir ? Vieillir ? Du temps perdu au temps retrouvé.
En direct sur Radio U.org ou bien en podcast
https://www.radio-u.org/Le-cercle-des-polygraphes-10-Les-vacances-c-est-du-boulot.html
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La fosse aux peurs
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Le 2 mars 2023
En 2020, tout semblait accablant.
Des journées entières avec un tout petit nombre de mots qui circulait en boucle : virus, danger, mouchoir, vieux fragiles, sortie autorisée.
Une année où les univers protecteurs qui nous concernent s’effondraient soudainement. Que faire lorsque l’affiliation s’interrompt ? Que faire lorsque l’intervention sociale est suspendue, et que les peurs surgissent ?
A lire, à écouter
https://vif-fragiles.org/a-qui-de-droit-5/
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Le cercle des polygraphes #8. Du rire aux larmes
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Du rire aux larmes, les contraires se touchent. Le cercle propose aux auditeurs.trices de partager ces émotions. Dans un feuilleton télévisé venu du Mexique, où l’on rit tellement des moqueries qu’à la fin on s’en attriste ( El Chavo de 8). A travers une mission de téléréalité qui dépeint les exigences des bourgeois lorsqu’ils visitent un appartement ( L’Agence). Ou lorsque le stand-up d’une employée de supermarché s’approche si près de la réalité vécue qu’elle ne fait plus rire ( One night). Nous n’oublierons pas Le rire de Djamila Bouhired, capable de stopper la guillotine du pouvoir colonial. Et on verra aussi, puisqu’on ne peut plus rire qu’avec les mêmes, qu’on peut toujours rire avec des mèmes. Que vous soyez au travail, en déplacement, ou dans un fauteuil, le Cercle espère ainsi vous faire passer un bon moment.
En direct sur Radio U le dimanche 9 avril à 11 heures et le podcast à la demande sur Radio-U.org
https://www.radio-u.org/Le-cercle-des-polygraphes-8-Du-rire-aux-larmes.html
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Le cercle des polygraphes #7. Cinquante nuances de violence
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Quand les faits divers ne sont pas des articles de journal mais des événements qui se déroulent devant vous et dont vous connaissez les protagonistes.
Quand les immeubles à démolir ont été la troisième peau de leurs habitant.e.s, il reste à raconter que dans ces bâtiments à la courte vie, il y avait des vies pleines.
Quand les châtiments corporels, la pédophilie et le bizutage égayent la vie du pensionnat.
Quand les jeux vidéos exaltent (le plus souvent) les exploits sanglants des vainqueurs et quand ils proposent (rarement) des figures de résistance.
Quand la violence politique interroge et conteste la légitimité de la violence d’Etat.
Le cercle des polygraphes propose des récits qui racontent les finalités multiples dont la violence est le moyen.
Le cercle des polygraphes est une émission de radio diffusée le deuxième dimanche de chaque mois sur Radio-u.org
Et en podcast ici :
https://www.radio-u.org/Le-cercle-des-polygraphes-7-Cinquante-nuances-de-violence.html
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Le cercle des polygraphes #6. Psy cause toujours
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Les récits d’expérience laissent bien souvent entendre des conseils à qui veut bien s’en saisir. Mais quels conseils espèrent recevoir celles et ceux qui s’adressent à la "psy" d’un magazine dit féminin en racontant des fragments de leur histoire ? La psychologisation : un chemin vers toujours plus d’individuation ou plus d’individualisme ? Le cercle des polygraphes, qui ne comprend aucun"psy", donne son point de vue sur quelques petits récits publiés dans le courrier des lecteurs de Version Fémina et s’aventure parfois à donner quelques conseils.
Le deuxième dimanche de chaque mois et sinon en podcast sur Radio U.org
https://www.radio-u.org/Le-cercle-des-polygraphes-6-Psy-cause-toujours.html
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Le cercle des polygraphes #5. Les nominés des auditrices
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Lors de l’émission précédente, nous, le cercle des polygraphes, avons offert nos coups de cœur, les livres, les films, les chansons, etc. qui ont participé à forger qui nous sommes. Ces cadeaux offerts par des artistes, des penseurs au sens large, venus parfois de loin, d’une époque ou d’un lieu différent, découverts ou transmis par d’autres. Leurs œuvres ont mis en mots ce que nous n’arrivions pas à formuler grâce à la liberté qu’ils et elles ont prise et chacun, chacune nous avons nous-même pris la liberté de raconter aux autres ces découvertes. Nous ne voulions pas en rester là et nous avions envie cette fois de vous entendre. En cette nouvelle année, Morgane, Sarah Luz et Émilie se sont jointes à nous pour partager leurs cadeaux.
En direct sur Radio U à Brest le dimanche 8 janvier 2023 à 11 heures
Et quand on veut le podcast ici : https://www.radio-u.org/Le-cercle-des-polygraphes-5-Tutti-frutti-Les-nomines-des-auditrices.html
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Nous, Frangins d’Abdel
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A propos du film Nos frangins de Rachid Bouchareb, sorti le 7 décembre 2022. L’Atelier de sociologie relaie aujourd’hui la lettre ouverte rédigée par les frères Benyahia qui interroge la responsabilité de toutes celles et tous ceux qui racontent des histoires avec des "personnages réels cités en nom propre"... Il a mis en lumière la solidarité étudiante, engagée moralement aux côtés de SOS Racisme. Mais le film ne peut prétendre raconter les faits réels en laissant dans l’ombre le Collectif pour Abdel, ancré au-delà du périphérique, qui exigeait vérité et justice et posait le racisme comme une question politique et pas seulement morale.
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Le cercle des polygraphes #4. Tutti Frutti. Les nominés du Cercle
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Tutti frutti : les nominé.e.s du cercle
Dans cette émission spéciale Noël, nous allons vous raconter les cadeaux que nous avons reçus les un.e.s et les autres à différents moments de nos vies. Il ne s’agira pas de faire preuve d’érudition ( " Cette fuite loin de notre propre vie que nous n’avons pas le courage de regarder et qui s’appelle l’érudition", Marcel Proust, A la recherche..., Vol 7, p 188.) mais de raconter l’histoire que nous nous racontons à nous-mêmes sur la place et le rôle que ces œuvres ont tenu, tiennent encore dans nos vies. Nous allons vous donner à entendre comment chacun.e d’entre nous fait dialoguer des œuvres dont les auteurs s’ignorent le plus souvent les uns des autres. A un récit répond un autre récit dans l’échange que nous imaginons, inventons.
Sur Radio U tous les deuxième dimanche du mois 101.1 à Brest ou alors en podcast quand vous voulez.
https://www.radio-u.org/Le-cercle-des-polygraphes-4-Tutti-Frutti-Les-nomines-du-Cercle.html?var_mode=calcul
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