• Sociologie narrative ?
    • Ne faut-il pas imaginer de nouvelles formes, une façon de sociologiser dans et par la narration ?
  • Lectures buissonnières
    • Pour reconstituer le trésor perdu de la littérature du réel. Vous avez rendez-vous avec certains livres mais vous ne savez pas qui ils sont.
  • Images et sons
    • Cette rubrique entend s’interroger sur ce que nous voyons et ce que nous entendons lors de nos enquêtes, ce qui nous frappe l’esprit parce que « ça nous regarde ».
  • Archives
    • Tous les textes publiés sur le site classés par titre et noms d’auteur(e)s. Le début d’un thésaurus à enrichir au fur et à mesure des nouvelles productions.


  • Fragments du monde
    • Penser et comprendre, voilà l’affaire de « Fragments du monde », de celles et de ceux pour qui s’enquérir a plus d’importance que de prononcer 
  • Nos rencontres
    • Nos rencontres, nos différents moments d’échanges, en présence ou à distance.
      Nos activités liées au GT35 Sociologie narrative de l’AISLF




Liens
Maison Albert Londres
Dire le travail
Non fiction
Agencements
Casiers
Université buissonnière




Sociologie(s) publique(s) ?




Projet chômage




Des récits de papier aux récits 2.0





Chronique de Travail intérimaire

par Pierre Ramine
le 17 novembre 2018

« Ayant vécu auprès d’une mère syndicaliste acharnée et d’un père qui a fui toute sa vie le travail salarié, le travail ne m’est jamais apparu comme épanouissant mais plutôt à l’image de puissantes chaînes mises là pour être cassées. J’ai tendance à dire pour justifier les “chroniques…” que je les ai dessinées avant tout pour me venger de ce que je vis dans le travail intérimaire. C’est pour moi une sorte de catharsis au “travail contraint” que je peux distinguer du “travail libre”, celui le plus souvent malheureusement non rémunéré qui est mon travail de dessinateur et mon activité principale. Je pratique le dessin de manière assidue depuis mon adolescence et, après avoir renforcé ma défiance à l’égard du travail salarié à la suite d’études de sociologie à Bordeaux puis à Toulouse où j’ai notamment étudié les discours d’économistes sur le marché du travail dans le cadre d’un mémoire sur « le “mouvement des chômeurs” et les médias », j’ai dû chercher du travail contraint pour payer mon loyer et remplir mon frigo. Le travail intérimaire m’a permis cela et le dessin, la bande dessinée, sont venus tout de suite après, presque naturellement », Pierre Ramine.



Pour découvrir la totalité de son travail de dessinateur, rendez-vous ici.





pierre_ramine_chronique_du_travail_interimaire.pdf (pdf, 12.7 Mo).